Le fond indique la surface qui entoure visuellement chaque élément graphique – ici le «abc».
Une forme, elle, n’existe qu’à travers l’espace qui l’entoure – ici l’espace blanc.
L’espace négatif et l’espace positif sont indéniablement lié : si on modifie l’un, on modifie l’autre.

Les formes sont des éléments de base de notre vocabulaire visuel.
Il existe plusieurs manière de classer les formes.

I. Tout d’abord les formes géométriques – dites «inorganique» – comme le cercle, le carré, le triangle, etc. Ces formes dites « inorganiques », sont des figures mathématiques. Elles sont souvent perçues comme visuellement froides et rigides.

II. Les formes organiques, quand à elles peuvent être observées dans la nature. De manière générales, elles évoquent plus de sensibilité et de liberté que les formes géométriques, qui sont visuellement plus froides – de part leur rigidité.

Pensez par exemple à la différence entre un cercle parfait et la forme d’une feuille d’arbre. Le cercle, forme géométrique, est régulier et prévisible. La feuille, forme organique, est plus irrégulière et imprévisible, avec ses courbes et ses contours uniques. Elle racontera une histoire empreinte de plus de romantisme, de douceur de légèreté, qu’une forme mathématique.

III.Ensuite, nous avons les formes abstraites. Leur caractéristique principale, qui distingue les formes abstraites est qu’elles n’existent pas dans la réalité concrète . Contrairement aux formes géométriques comme les cercles et les carrés, ou aux formes organiques trouvées dans la nature, les formes abstraites ne cherchent pas à représenter des objets ou des êtres vivants de manière réaliste.
Elles peuvent prendre la forme de symboles, de logos ou d’autres formes issues de l’imagination. Leur but est souvent de transmettre des idées, des concepts ou des émotions de manière symbolique plutôt que littérale.